La puce est un insecte parasite sans ailes que l’on retrouve tout spécialement sur les animaux, mais également sur l’homme. Elle se nourrit du sang de son hôte à l’aide de pièces buccales composant un organe piqueur. Après avoir digéré le sang, les puces laissent de petites déjections noirâtres en forme de virgule dans le pelage. L’observation de celles-ci est caractéristique de la présence de puces sur votre animal.
Qui est-elle ?
Une puce (vue au microscope x35) à une forme plutôt aplatie, ce qui lui permet de vivre facilement dans le pelage de votre chien ou de votre chat, elle possède des membres postérieurs très développés lui permettant de se déplacer par bond et d’échapper ainsi à la capture.
La Ctenocephalides felis est une puce qui est connue comme l’ectoparasite le plus fréquent du chat et du chien en zone tempérée. On peut aussi la rencontrer sur au moins 50 espèces de mammifères à travers le monde. Elle peut parfois pulluler sur des animaux de fermes comme les veaux par exemple.
Une autre puce, Ctenocephalides canis (Curtis) semble spécifique du chien mais elle est peu fréquente en France.
Chez de très jeunes animaux, l’infestation peut provoquer une anémie sévère, voire mortelle.
Elles se multiplient beaucoup plus rapidement dans une atmosphère tempérée et légèrement humide comme l’intérieur de votre maison douillette et bien chauffée en automne ou en hiver. C’est pourquoi il ne faut surtout pas cesser les soins de déparasitage de votre compagnon en cette période de l’année.
Pour les éradiquer et exécuter une lutte efficace il est nécessaire de mieux les connaître, observons les donc de plus près.
La vie des puces
Leur cycle biologique passent par quatre stades de développement : oeuf, larve, nymphe, et adulte. La durée de celui ci dépend de plusieurs paramètre : l’espèce, la température, l’humidité, l’accès à la nourriture.
Si toutes les conditions favorables sont réunies, une puce parvient au stade adulte en deux à trois semaines, dans le cas contraire, son développement peut prendre plusieurs mois.
Le cycle de vie d’un puce en 5 étapes
L’oeuf
Comme indiqué lors de l’introduction la puce se nourrit de sang. Son repas sanguin pris, la puce femelle pond. Les oeufs sont presque cylindriques de couleur blanchâtre arrondis aux extrémités et mesurent environ 0,5 mm de long.
Ils ne sont pas adhésifs et tombent donc au sol dans les endroits fréquentés par votre chat ou votre chien (principalement sur leur couchage). Une puce femelle pond environ 25 oeufs par jour et de 1 000 à 2 000 au cours de son existence.
L’incubation des oeufs est fonction de la température et de l’hygrométrie. Elle varie de 32 heures à 32°C à 6 jours à 13°C.
La larve
A l’issue de ce laps de temps il sort de l’oeuf une larve qui a l’aspect d’une chenille dépourvue de pattes longue d’environ 1 à 2 mm, constituée d’une tête, d’un thorax et d’un abdomen. La tête porte deux courtes antennes et la bouche est équipée de pièces buccales du type broyeur.
Du fait de l’absence des pattes ou d’organes adhésifs la larve est incapable de grimper le long de surfaces verticales lisses. A ce stade, la larve évite la lumière et est sensible aux variations d’humidité et de température. Elle se nourrit de débris organiques, de dépouilles larvaires et du sang séché se trouvant dans les excrétions des puces adultes. Elle s’enroule autour des fibres d’un tapis, ce qui lui évite d’être victime de l’aspirateur. Elles peut ainsi survivre plusieurs dizaines de jours.
La larve blanche tisse un cocon de soie, ovoïde, long d’environ 5 mm, auquel se collent des éléments étrangers (poils, grains de sable, débris divers). Lorsque le cocon est terminé, elle mue et se transforme en nymphe. Elle ne s’alimente pas.
La nymphe
Au terme de son évolution la nymphe mue pour libérer l’adulte qui se trouve encore à l’intérieur du cocon.
Dans cette situation l’adulte attend qu’un animal ou un homme, passe à proximité. Il déchire alors le cocon et se lance vers son hôte : c’est l’émergence. La chaleur, la pression mécanique, l’augmentation du taux de dioxyde de carbone, peut-être les vibrations, sont les principaux stimuli qui déclenchent cette réaction.
Au stade de nymphe la puce peut vivre et attendre sans nourriture jusqu’à l’émergence pendant plusieurs jours à haute température, voire plusieurs semaines à basse température.
À 15 – 20°C, il s’écoule environ 20 jours entre le début du tissage du cocon et les premières émergences. La durée totale du cycle de développement varie entre 12 et 174 jours selon la température et l’hygrométrie du lieu.
L’adulte
La puce adulte est un insecte de couleur brun foncé à rougeâtre dont la taille varie de 1 à 5 mm . Ses membres postérieures, robustes, lui permettent de faire des bonds qui peuvent atteindre 20 cm verticalement et environ 45 cm horizontalement.
Les peignes, les nombreuses soies, les griffes des pattes, permettent aux puces de progresser et de s’ancrer efficacement dans le pelage de votre chat ou de votre chien.
Elle vivra ainsi entre 40 et 80 jours dans le pelage de votre compagnon.
Les effets dévastateurs sur votre animal de compagnie
Les piqûres et surtout la salive injectée par les puces à cette occasion irritent la victime et provoquent des démangeaisons et peuvent être allergisante. Elle est à l’origine de prurit et de dermatites parfois très sévères. Par ailleurs, si l’animal se gratte, il risque d’aggraver les lésions cutanées causées par ces insectes.
Les lésions de la peau peuvent se situer à n’importe quel endroit du corps, mais la localisation la plus courante est la base de la queue et le dos.
La puce est aussi capable de transmettre d’autres parasites à votre animal. Un des vers les plus fréquents des chiens et chats, le dipylidium caninum ou petit ténia, est ainsi transmis.
Pour éviter cette contamination, il est important de traiter contre les vers chaque animal infesté par les puces. L’animal se contamine simplement en ingérant une puce parasitée. Vous pourrez alors observer dans les selles de votre animal, des anneaux de ténia ayant la forme de « grains de riz ».
Enfin, les infestations massives par les puces comme dit précédemment peuvent provoquer l’anémie, à cause de la grande quantité de sang ingérée par les femelles. Ainsi 72 puces femelles prélèveraient environ 1 ml de sang par jour.
Organiser la lutte à la maison
Pour combattre ces parasites, rien de compliqué, il faut être pointilleux quant à l’hygiène et utiliser les bons produits anti-puces.
La prévention
Un animal en bonne santé n’est en général pas infesté de puces et de tiques. Lui apporter des soins externes réguliers (shampooing et brossage) et lui donner une nourriture équilibrée le protégera donc des attaques parasitaires.
Passez l’aspirateur tous les jours, en particulier sur les tapis et les meubles rembourrés, entre les planches des parquets, le long des plinthes et au sous-sol, afin d’éliminer les oeufs, les larves et les adultes. Pensez à changer le sac de votre aspirateur le plus souvent possible ! Et surtout n’oubliez pas votre voiture si vous voyager avec votre animal de compagnie.
Si vous posséder une machine à vapeur il est utile de nettoyer les tapis ou autre environnement avec. La vapeur peut avoir une action efficace pour tuer les puces à n’importe quel stade de développement. Insistez sur les endroits de couchage de votre chat ou chien.
Lavez tous les 15 jours à l’eau chaude savonneuse (employez du savon d’alep) jouets, coussins, plaids, etc…, utilisés par vos animaux de compagnie.
Enfin, pour assainir votre maison, il existe des sprays et des poudres. Pensez à tous les endroits de passage de votre ami : tapis, fauteuils, panier, sièges et à la voiture notamment.
Le traitement
Il est impératif que la lutte soit naturelle pour préserver la bonne santé de votre chat, chien ou animal de compagnie. L’emploi de produits toxiques dangereux est à proscrire systématiquement. Weebio.fr vous permet d’utiliser des produits naturels, sans danger pour votre animal ou votre environnement et très efficaces.
Les produits anti-puces classiques sont dangereux pour la santé de nos animaux et plus particulièrement pour le chat qui y est beaucoup plus sensible que le chien. Ils sont aussi néfastes pour la santé de l’homme. L’animal se lèche, l’homme ou l’enfant le caresse et porte ensuite les mains à la bouche et peut ainsi ingérer les produits de traitement.
Ces produits (qui contiennent des superphosphates comme le diazinon et le chlorpyrifos ; des carbamates ; des organochlorés comme le dichlorophène et le DDT) polluent aussi l’environnement et sont testés inutilement sur d’autres animaux.
Le traitement choisi doit répondre à plusieurs critères, le type d’animal, la durée d’action du produit, la facilité d’utilisation.
Il existe des sprays, des pipettes contenant un liquide à appliquer sur la peau. Ce matériel protège en général votre ami de façon curative. D’autres produits, notamment les colliers peuvent être utilisés lorsque l’animal n’a pas de puces, ils jouent alors un rôle préventif.
Observez si vous les distinguer les déjections laisser par les puces adultes car là ou elles se trouvent se logent également des oeufs. Pulvérisez un insecticide naturel végétal à action persistante.
Soulevez les couvertures par les quatre coins afin d’éviter de répandre les oeufs et les larves. Si l’infestation est grave, jetez le vieux matériel qui sert de couche à l’animal et remplacez-le par du matériel propre et frais.
L’eau savonneuse, avec du savon d’alep, marche très bien. Utilisez un peigne anti-puces et tremper le dans l’eau savonneuse après chaque passage. Les peignes à épucer sont très efficaces contre les puces adultes. Portez une attention particulière aux endroits préférés par les parasites.
Il est utile de donner à l’occasion à un animal infesté un bain dans de l’eau savonneuse, afin de réduire la population de ses hôtes.
Les poudres ne sont pas très efficaces pour les animaux de compagnie à fourrure épaisse ou à sous-poil dense.
Il ne faut pas oublier de traiter votre chat ou votre chien parasité contre le ténia avec un produit adapté. Demander alors conseil à votre vétérinaire.
Conclusion
Les puces sont des animaux parasites qu’il faut combattre avec détermination car lorsque votre animal est infesté, sachez qu’elle peuvent migrer jusqu’à vous avec les risques d’allergie et même de maladie que cela comporte pour vous comme pour lui.
Entretenir une hygiène de qualité dans sa maison, prendre soin de son animal en utilisant des produits naturels non dangereux pour sa santé et être attentif à son comportement devraient suffir a éradiquer ces hôtes indésirables.
Des colliers ayant un effet préventif à long terme et sans danger pour sa santé sont aussi disponible. Du savon d’alep pour parfaire le traitement tout en faisant vivre à votre animal de compagnie un moment de plaisir et enfin des shampooings adaptés à chaque type de pelage et d’utilisation.